(1806-13)
Groupement d’États de l’Allemagne moyenne et du sud. Après la victoire de Napoléon à Austerlitz (1805), il annonce la création d’une Confédération du Rhin, dont les membres sont tenus d’abdiquer de l’ancien Saint-Empire romain germanique, qui est alors déclaré dissous. Après la défaite de la Prusse à Iéna (1806), d’autres États princiers et villes s’y joignent. Napoléon avait annexé pour la France toute la rive gauche du Rhin, mais la nouvelle Confédération s’étendit progressivement du Rhin à l’Elbe. Elle est d’abord accueillie par le peuple allemand comme un pas vers l’unité, mais elle constitue en réalité une barrière contre le pouvoir prussien et autrichien, et comme le système continental commence à entraîner des difficultés économiques, elle devient moins populaire. Elle a apporté un contingent aux campagnes de Napoléon en 1813. Après sa défaite à Leipzig, cependant, la Confédération se disloque ; un à un, les États et les villes allemands font la paix et soutiennent la quadruple alliance entre la Prusse, la Grande-Bretagne, la Russie et l’Autriche. Une nouvelle Confédération allemande devait naître du Congrès de Vienne.