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Il existe deux types d’apprentissage : l’apprentissage associatif et l’apprentissage non associatif. L’apprentissage associatif est lorsque vous apprenez quelque chose de nouveau sur un nouveau type de stimulus (c’est-à-dire un stimulus supplémentaire). L’apprentissage non associatif consiste à ne pas associer un stimulus à un comportement. L’apprentissage non associatif peut être une habituation ou une sensibilisation.
L’habituation, c’est lorsque l’exposition répétée à un stimulus diminue la réactivité d’un organisme à ce stimulus. Quelles sont les choses dans la vie que nous expérimentons encore et encore et auxquelles nous réagissons de moins en moins ? Quel est un exemple d’habituation dans la vie réelle ?
‘ Exemple de réponse
Le bruit est un excellent exemple de quelque chose auquel nous nous habituons. Disons que vous vous rendez à la bibliothèque pour étudier, mais qu’il y a des travaux de construction et que vous n’étiez pas au courant. La première fois que vous entendez le bruit de la construction – boum ! – c’est un peu effrayant ; la deuxième fois que vous l’entendez, c’est un peu moins effrayant ; la troisième et la quatrième et la cinquième fois… et après des heures et des heures à étudier pour votre examen d’introduction à la psychologie à la bibliothèque, vous remarquez à peine ce bruit.
Les gens vivent-ils dans des dortoirs sur le campus ? Et est-ce que les gens brûlent du pop-corn dans ces dortoirs, est-ce que cela arrive ? Et que se passe-t-il quand on brûle du pop-corn ? L’alarme incendie se déclenche. Que se passe-t-il la première fois que l’alarme incendie se déclenche à l’université ? Tu paniques ! Oh mon Dieu, je suis à l’université, j’ai apporté tout ce que je possède et je l’ai mis dans ce tout petit espace et maintenant tout va brûler et disparaître. Tout le monde court dehors en pyjama. La deuxième fois que l’alarme incendie se déclenche, on avance un peu plus lentement, parce que la dernière fois, c’était juste du pop-corn brûlé. La troisième fois, on bouge un peu plus lentement, la quatrième fois, on bouge un peu plus lentement. La cinquième fois, on ne sort même pas du lit. C’est l’habituation dans la vraie vie.
La sensibilisation, c’est un peu le contraire. C’est un apprentissage qui se produit lorsque le stimulus est répété, et qu’à chaque fois votre réponse à ce stimulus augmente au fur et à mesure qu’il se répète. Alors quel est un exemple de sensibilisation dans la vie réelle ?
‘ Exemple de réponse
Quelqu’un a des frères et sœurs ? Vous êtes en voiture avec votre soeur, elle vous tape sur l’épaule et vous dites : « Arrête. » Elle vous tape sur l’épaule et vous dites : « Arrête ! » Elle vous tape sur l’épaule et vous dites : « Arrête ! » Elle vous tape sur l’épaule et vous la frappez au visage. C’est ça la sensibilisation : vous augmentez votre réponse comportementale à mesure que le stimulus est répété.
L’habituation est un excellent moyen d’étudier l’apprentissage chez ceux qui ne peuvent pas signaler ce qu’ils apprennent, comme les animaux ou les bébés, car à mesure que vous présentez un stimulus encore et encore, l’organisme s’en soucie de moins en moins. Vous pouvez mesurer ce phénomène en observant le temps – une méthode utilisée pour étudier les bébés. L’habituation est également un excellent moyen de déterminer si un organisme peut faire la différence entre deux types de stimuli. Lors de l’étude d’un animal, si un stimulus est répété à l’infini et que l’animal s’en lasse, le temps d’observation diminue. Lorsqu’il est confronté à un stimulus nouveau ou inédit (et que l’animal peut dire qu’il est nouveau), le temps d’observation augmente. Mais s’il ne peut pas faire la différence, il restera habitué.
Le conditionnement classique est un type d’apprentissage associatif qui se produit lorsqu’un stimulus neutre devient associé à un stimulus qui provoque un comportement. Après un certain temps, le stimulus neutre peut produire le comportement par lui-même. Les psychologues ont trouvé toutes sortes de noms compliqués pour ces choses, et il sera utile de savoir ce qu’ils sont et comment ils s’appliquent à différents exemples.
Dans le cas du chien de Pavlov, la nourriture est le stimulus inconditionné. Le stimulus inconditionné est naturel. Il n’y a pas eu d’apprentissage à faire. Quelle est la réponse non conditionnée ? C’est la bave, la réponse naturelle du chien. Le stimulus neutre est ce dont le chien ne se soucie pas ; il n’a pas de réponse particulière à ce son. Mais si vous faites ce couplage répété, en jouant le stimulus neutre et en présentant le stimulus inconditionné, que va-t-il se passer ? Le chien va saliver en réponse au son. Cela fait du son le stimulus conditionné.
Rappellez-vous que la réponse inconditionnée et la réponse conditionnée sont essentiellement la même chose : être excité par la nourriture. C’est juste la façon dont elles sont provoquées qui est différente.
On peut donc penser à l’ordre temporel dans lequel elles se produisent. Nous pouvons penser au conditionnement avant, dans lequel le stimulus conditionné se produit avant le stimulus inconditionné (cloche puis nourriture) ; au jumelage arrière, dans lequel le stimulus inconditionné vient en premier (nourriture puis cloche) ; ou au conditionnement simultané, lorsqu’ils se produisent ensemble. Selon vous, quel est le moyen le plus efficace de former quelqu’un à ce type de conditionnement ? Laquelle de ces méthodes vous aidera le mieux à apprendre la cloche et la nourriture ?
‘ Exemple de réponse
Conditionnement avant : lorsque vous avez le stimulus conditionné avant le stimulus non conditionné, cela donne à l’animal le temps de comprendre que la cloche signifie quelque chose, afin qu’il puisse former une association et que celle-ci se révèle correcte. Le conditionnement classique est une question de prédiction. Lorsque vous obtenez la nourriture en premier, d’autres choses peuvent se produire en même temps, ou un peu plus tard, mais ce n’est pas si important pour vous.
Un deuxième type d’apprentissage associatif est le conditionnement opérant, ou instrumental. C’est le processus par lequel un comportement devient associé à ses conséquences. La grande différence est qu’il n’y a pas de stimulus inconditionné au départ. L’animal fait quelque chose, quelque chose de positif se produit, et le comportement se répète. Et cela se produit par la loi de l’effet : les actions qui conduisent à un état de choses plus satisfaisant sont plus susceptibles d’être répétées.
Le conditionnement opérant peut être provoqué par une variété de calendriers de renforcement et de types de récompense. Nous pouvons considérer le renforcement comme une récompense – ce que vous faites pour promouvoir un bon comportement – et la punition comme, eh bien, une punition – ce que vous faites pour punir un mauvais comportement. Et nous allons entrer dans certains termes qui sont un peu contre-intuitifs, alors réfléchissons à la raison pour laquelle ils sont appelés comme ils le sont.
Vous pouvez avoir un renforcement positif, c’est-à-dire lorsque quelque chose de bon est donné. Renforcement parce que c’est une récompense, et positif parce que quelque chose est introduit.
La punition positive est quand quelque chose de mauvais est introduit afin de façonner le comportement dans la direction opposée, et la punition négative est quand quelque chose de bon est enlevé.
Alors que vous vous débattez avec ces termes quelque peu déroutants, essayez d’ajouter vos propres exemples au tableau :
REINFORCEMENT | PUNITION | |
---|---|---|
Positif |
|
|
Négatif |
|
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