Stades infectieuxEdit
Un sporozoïte (grec ancien sporos, graine + zōon, animal) est la forme cellulaire qui infecte de nouveaux hôtes. Chez Plasmodium, par exemple, les sporozoïtes sont des cellules qui se développent dans les glandes salivaires du moustique, quittent le moustique lors d’un repas sanguin et pénètrent dans les cellules du foie (hépatocytes), où elles se multiplient. Les cellules infectées par les sporozoïtes finissent par éclater, libérant les mérozoïtes dans la circulation sanguine. Les sporozoïtes sont mobiles et ils se déplacent en glissant.
Un mérozoïte (G. meros, partie +zōon, animal) est le résultat de la mérogonie qui a lieu à l’intérieur d’une cellule hôte. Durant cette étape, le parasite infecte les cellules de l’hôte puis réplique son propre noyau et induit une segmentation cellulaire dans une forme de reproduction asexuée. Dans la coccidiose, les mérozoïtes constituent la première phase du cycle de vie interne du coccidien. Dans le cas de Plasmodium, les mérozoïtes infectent les globules rouges et se reproduisent ensuite rapidement de manière asexuée. L’hôte érythrocytaire est détruit par ce processus, ce qui libère de nombreux mérozoïtes qui vont trouver de nouveaux hôtes dans le sang. Les mérozoïtes sont mobiles. Avant la schizogonie, le mérozoïte est aussi appelé schizozoïte.
Un gamétocyte (G. gametēs, partenaire + kytos, cellule) est un nom donné aux cellules formatrices de gamètes d’un parasite. Un gamétocyte mâle se divise pour donner de nombreux microgamètes flagellés, tandis que le gamétocyte femelle se différencie en un macrogamète.
Un ookinète (G. ōon, œuf + kinētos, mobile) est un zygote fécondé capable de se déplacer spontanément. Il pénètre dans les cellules épithéliales qui tapissent l’intestin moyen des moustiques pour former une structure à paroi épaisse appelée oocyste sous la paroi intestinale externe du moustique. Les oocystes sont mobiles et se déplacent en glissant.
Un trophozoïte (G. trophē, nourriture + zōon, animal) est le stade d’alimentation activé et intracellulaire du cycle de vie des apicomplexes. Après s’être gavé de son hôte, le trophozoïte subit une schizogonie et se développe en un schizonte, libérant plus tard des mérozoïtes.
Un hypnozoïte (G. hypnos, sommeil + zōon, animal) est un stade parasitaire quiescent qui est surtout connu pour son « … association probable avec la latence et la rechute dans les infections palustres humaines causées par Plasmodium ovale et P. vivax ». Les hypnozoïtes sont directement issus des sporozoïtes.
Un bradyzoïte (G. bradys, lent + zōon, animal) est une forme sessile à croissance lente de micro-organismes zoonotiques tels que Toxoplasma gondii, entre autres responsables d’infections parasitaires. Dans la toxoplasmose chronique (latente), les bradyzoïtes se présentent microscopiquement comme des amas enfermés par une paroi irrégulière en forme de croissant (kystes) dans les tissus musculaires et cérébraux infectés. Aussi connu sous le nom de mérozoïte bradyzoïque.
Un tachyzoïte (G. tachys, rapide + zōon, animal), contrastant avec un bradyzoïte, est une forme caractérisée par une croissance et une réplication rapides. Les tachyzoïtes sont les formes mobiles des coccidies qui forment des pseudokystes tissulaires, comme Toxoplasma et Sarcocystis. Infectant généralement les vacuoles cellulaires, les tachyzoïtes se divisent par endodyogénie et endopolygénie. Également connu sous le nom de mérozoïte tachyzoïque (même référence de journal que pour le « mérozoïte bradyzoïque », ci-dessus).
Un oocyste (G. ōon, œuf + kystis, vessie) est une spore robuste, à paroi épaisse, capable de survivre pendant de longues périodes en dehors d’un hôte. Le zygote se développe à l’intérieur de la spore, qui agit pour la protéger lors du transfert vers de nouveaux hôtes. Les organismes qui créent des oocystes comprennent Eimeria, Isospora, Cryptosporidium et Toxoplasma.
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Cycle de vie du parasite Babesia
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Cycle de vie du parasite Eimeria
. du parasite Eimeria
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Cycle de vie du parasite Toxoplasma
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