Le but de ce projet est d’évaluer l’efficacité d’un nouveau traitement pour l’hypophonie (diminution de l’intensité vocale) associée à la maladie de Parkinson (PD). Les stratégies orthophoniques actuelles pour l’hypophonie se concentrent sur l’augmentation du niveau de pression acoustique. Des recherches antérieures ont montré clairement que l’augmentation du volume sonore affecte les fonctions respiratoires, laryngées et articulatoires chez les adultes en bonne santé et que l’entraînement des personnes atteintes de la maladie de Parkinson à augmenter le volume sonore peut avoir un impact sur plusieurs dimensions de la production vocale. Sur la base d’études préliminaires menées dans notre laboratoire, nous proposons un plan de traitement qui utilise un appareil activé par la voix qui émet un bruit monophonique de babillage à plusieurs voix pendant que la personne parle, ce qui stimule la parole plus forte (l’effet Lombard). L’effet Lombard reflète le fait que les locuteurs parlent naturellement et automatiquement plus fort dans des conditions de bruit de fond. Le plan de traitement proposé diffère des plans de traitement existants en ce qu’il se déroule dans des contextes d’élocution quotidiens, en dehors de ce que l’on pourrait considérer comme des paradigmes de prestation «  » » » » » » »traditional » » » » » » » ». Les avantages de ce plan de traitement sont que les personnes atteintes de la maladie de Parkinson porteront l’appareil dans des contextes de communication naturels, ce qui leur permettra d’obtenir une voix plus forte, plus claire et plus intelligible, sans avoir besoin de s’autocommander. Le premier objectif spécifique de ce projet est d’évaluer les améliorations de l’intensité vocale, de l’intelligibilité et de la clarté de la parole, et de la compétence communicative à la suite d’un plan de traitement de 8 semaines. Comme les personnes atteintes de dysarthrie peuvent apporter des changements aux sous-systèmes respiratoire, laryngé et articulatoire de la parole afin d’améliorer la production globale de la parole, il est important d’examiner chaque sous-système simultanément. Le deuxième objectif spécifique du projet est d’identifier les mécanismes de la parole sous-jacents aux améliorations liées à la thérapie en utilisant des mesures physiologiques de la force respiratoire, de la cinématique respiratoire pendant la parole, de l’aérodynamique laryngée et de l’acoustique articulatoire. Le troisième objectif spécifique est de déterminer le maintien à long terme des gains du traitement de la parole, sur une période de six mois, dans un groupe de patients poursuivant le traitement et dans un groupe pour lequel le traitement est abandonné. Parce que le traitement est conçu pour entraîner les individus, le quatrième objectif spécifique est d’examiner la généralisation immédiate des effets du traitement à un contexte non guidé. Enfin, parce que la variabilité reflète l’état du contrôle neuromoteur, le cinquième objectif spécifique est de documenter le contrôle neuromoteur sous-jacent chez les personnes atteintes de la MP avant et après le traitement.

Pertinence pour la santé publique

La maladie de Parkinson (MP) affecte un nombre important d’individus dans la population américaine. Le traitement des troubles de la parole associés à la MP est difficile en raison des multiples facteurs qui sont susceptibles d’affecter la parole des personnes atteintes de la MP et de la façon dont ces facteurs peuvent limiter la généralisation et le maintien des gains du traitement. L’intervention proposée est unique car elle fournit un indice externe naturaliste et entraîne les individus pendant les activités de la vie quotidienne.

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