Spina bifida

Qu’est-ce que le spina bifida ?

Le spina bifida est une malformation congénitale du cerveau, de la colonne vertébrale ou de la moelle épinière qui est causée par une anomalie du tube neural (structure embryonnaire qui se développe finalement en cerveau et moelle épinière du fœtus et en tissus qui les contiennent). Elle survient généralement au cours du premier mois de la grossesse et se caractérise par un défaut de fermeture complète de la colonne vertébrale.

On distingue deux types de spina bifida :

Le spina bifida caché, caractérisé par un petit défaut ou une ouverture dans une ou plusieurs vertèbres, présente des symptômes neurologiques (faiblesse des membres inférieurs, atrophie, mauvaise sensation ou réflexes altérés), des symptômes génito-urinaires (incontinence ou rétention urinaire), des symptômes orthopédiques (déformations ou différences de taille des pieds).Spina bifida ouvert ou kystique : il s’agit du type le plus grave, qui se présente généralement sous la forme d’un renflement kystique dans le dos. Dans ce type, on trouve les méningocèles et les myéloméningocèles.

Prognostic de la maladie

Cette pathologie peut être légère ou grave, selon la taille, la localisation et les complications. En général, plus la ou les vertèbres touchées sont hautes, plus le pronostic et les conséquences sont graves, ce qui peut comprendre :

Troubles neurologiques comme l’hydrocéphalieSyringomyélie – Troubles de l’appareil locomoteurTroubles de l’appareil génito-urinaire

Symptômes du spina bifida

Les symptômes du spina bifida ne sont pas les mêmes chez tous les patients ; certains ont besoin d’appareils orthopédiques, de béquilles ou de fauteuils roulants ; d’autres ont des problèmes urinaires et intestinaux ; une hydrocéphalie, etc. Selon le type de spina bifida, on distingue :

Le spina bifida caché : il n’y a généralement pas de symptômes, bien que des signes puissent être observés sur la peau du bébé.Le méningocèle : dans ce cas, les membranes entourant la moelle épinière font saillie dans un sac de liquide.Le myéloméningocèle : le canal rachidien est ouvert ; les membranes et la moelle épinière font saillie dans un sac ; les tissus et les nerfs sont généralement exposés.

Tests médicaux pour le spina bifida

Le spina bifida peut être détecté pendant la grossesse par trois tests :

Test AFP (l’AFP est une protéine produite par le bébé et le placenta pendant la grossesse, dont une partie passe dans le sang) ; effectué au deuxième trimestre, il mesure le taux de protéine dans le sang de la mère. Ce test n’est pas concluant. Ce test peut être complété par la recherche de la gonadotrophine chorionique humaine (HCG), de l’estriol et de l’inhibine A. Les échographies, qui ne sont pas non plus concluantes, sont également pratiquées.Amniocentèse : consiste à prélever du liquide amniotique dans le sac du fœtus pour le tester.

Pour confirmer le spina bifida (occulta) après la naissance, divers examens tels que l’échographie, l’IRM ou le scanner peuvent être réalisés.

Quelles sont les causes du spina bifida ?

Les causes des anomalies du tube neural ne sont pas connues, mais plusieurs facteurs de risque sont connus, comme l’obésité, un diabète mal contrôlé et certains médicaments contre les crises. On pense également qu’elle est héréditaire.

Est-elle évitable ?

La prise d’acide folique (présent dans la plupart des compléments multivitaminés) peut réduire le risque d’avoir un bébé atteint de spina bifida.

Traitements du spina bifida

Le traitement du spina bifida dépendra de la gravité du cas. Le spina bifida occulta peut ne pas nécessiter de traitement, mais les autres types peuvent en nécessiter.

Le principal traitement est la chirurgie, qui peut être pratiquée avant la naissance (chirurgie fœtale), plus précisément avant 26 semaines de grossesse. Il faut savoir que la fonction nerveuse d’un bébé atteint de spina bifida peut s’aggraver après la naissance si elle n’est pas traitée.

Le spina bifida peut être traité par la chirurgie. Pour le méningocèle, l’intervention chirurgicale après la naissance consiste à remettre les méninges en place et à refermer l’ouverture dans la vertèbre. Dans le cas d’un myéloméningocèle, la chirurgie est pratiquée pour minimiser le risque d’infection des nerfs exposés.

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