Un environnement pour un tatouage sûr et créatif Les propriétaires et les travailleurs du studio de tatouage d’Osaka ont été arrêtés par la police. L’un d’entre eux, Taiki Masuda, a été soumis à une amende sommaire. Les enquêteurs de la police préfectorale d’Osaka ont affirmé qu’il s’agissait d’une violation de la loi sur les médecins en raison de la possibilité de blessures dues à des pratiques sanitaires et d’hygiène non conformes aux normes. Mais jusqu’à présent, aucun dommage ou préjudice n’a été signalé. Une véritable justice se traduirait par un environnement dans lequel les tatoueurs et les clients pourraient créer de magnifiques tatouages sans craindre d’être poursuivis. Nous avons le droit de dénoncer un harcèlement injustifié et de dire un « NON » ferme. Éliminer les actes extrêmes de discrimination Le tatouage est un passe-temps mondial, et une coutume dans de nombreuses cultures. Il ne devrait pas y avoir d’obstacles inutiles pour les adultes responsables et consentants qui veulent se faire tatouer. Chacun devrait avoir la liberté de décorer son corps. Il existe des modifications corporelles et des modes qui peuvent être cachées selon le moment et le lieu, et il appartient à chaque adulte d’agir et de se présenter de manière appropriée. Nous devons veiller à ne pas séparer la question de la tolérance à l’égard de la diversité et celle des « manières de tatouer » considérées comme acceptables dans la société. Vers la réalisation d’un système d’enregistrement et de licence pour les tatoueurs On estime aujourd’hui à 5 000 le nombre de tatoueurs au Japon. Aucune loi japonaise n’interdit de gagner sa vie en tant que tatoueur. De plus, c’est un métier qui exige un haut niveau de responsabilité individuelle. Les studios de tatouage doivent être confortables, hygiéniques et sûrs. La campagne « SAVETATTOOING » est menée par le biais de symposiums, d’événements et d’autres activités visant à faire connaître l’histoire de la culture du tatouage, à favoriser la compréhension et l’acceptation. Nous avons l’intention de collecter des signatures dans le but d’interpeller le gouvernement japonais sur le cadre légal.

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