Signes et symptômes d’une exposition aiguë à la diphacinone : La diphacinone est un anticoagulant. L’hémorragie est l’effet le plus fréquent et peut se manifester par des saignements de nez, des saignements de gencives, des selles et des urines sanglantes, des ecchymoses (extravasations de sang dans la peau) et une hémoptysie (expectoration de sang). Les ecchymoses sont plus fréquentes. Les douleurs abdominales et des flancs sont également fréquentes. Les autres signes et symptômes comprennent des bouffées vasomotrices, des vertiges, une hypotension (pression artérielle basse), une dyspnée (essoufflement), une cyanose (teinte bleue de la peau et des muqueuses), de la fièvre et de la diarrhée.
Procédures de maintien des fonctions vitales d’urgence : Une exposition aiguë à la diphacinone peut nécessiter une décontamination et un maintien en vie des victimes. Le personnel d’urgence doit porter des vêtements de protection adaptés au type et au degré de contamination. Il faut également porter un appareil respiratoire à air pur ou à air pulsé, selon les besoins. Les véhicules de secours doivent transporter des fournitures telles que des bâches en plastique et des sacs en plastique jetables pour aider à prévenir la propagation de la contamination.
Exposition par inhalation :
1. Déplacez les victimes à l’air frais. Le personnel d’urgence doit éviter l’auto-exposition à la diphacinone.
2. Évaluer les signes vitaux, notamment le pouls et la fréquence respiratoire, et noter tout traumatisme. Si aucun pouls n’est détecté, pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire. S’il ne respire pas, pratiquer la respiration artificielle. Si la respiration est laborieuse, administrez de l’oxygène ou une autre assistance respiratoire.
3. Obtenez l’autorisation et/ou des instructions supplémentaires de l’hôpital local pour l’administration d’un antidote ou l’exécution d’autres procédures invasives.
4. Rendez-vous d’urgence dans un établissement de soins de santé.
Exposition cutanée/oculaire :
1. Retirez les victimes de l’exposition. Le personnel d’urgence doit éviter de s’exposer à la diphacinone.
2. Évaluer les signes vitaux, notamment le pouls et la fréquence respiratoire, et noter tout traumatisme. Si aucun pouls n’est détecté, pratiquer la RCP. Si la personne ne respire pas, pratiquer la respiration artificielle. Si la respiration est laborieuse, administrez de l’oxygène ou une autre aide respiratoire.
3. Retirez les vêtements contaminés dès que possible.
4. Si une exposition oculaire a eu lieu, les yeux doivent être rincés à l’eau tiède pendant au moins 15 minutes.
5. Laver les zones de peau exposées deux fois avec de l’eau et du savon.
6. Obtenir l’autorisation et/ou des instructions supplémentaires de l’hôpital local pour l’administration d’un antidote ou la réalisation d’autres procédures invasives.
7. Se rendre d’urgence dans un établissement de soins de santé.
Ingestion Exposition :
1. Évaluer les signes vitaux, notamment le pouls et la fréquence respiratoire, et noter tout traumatisme. Si aucun pouls n’est détecté, pratiquer la réanimation cardio-pulmonaire. Si elle ne respire pas, pratiquer la respiration artificielle. Si la respiration est laborieuse, administrer de l’oxygène ou une autre assistance respiratoire.
2. Obtenir l’autorisation et/ou des instructions supplémentaires de l’hôpital local pour l’administration d’un antidote ou la réalisation d’autres procédures invasives.
3. Des vomissements peuvent être provoqués avec du sirop d’Ipecac. Si le temps écoulé depuis l’ingestion de diphacinone est inconnu ou suspecté d’être supérieur à 30 minutes, ne pas provoquer de vomissements et passer à l’étape
4.L’ipéca ne doit pas être administré aux enfants de moins de 6 mois.Avertissement : L’ingestion de diphacinone peut entraîner l’apparition soudaine de convulsions ou une perte de conscience. Le sirop d’ipéca ne doit être administré que si les victimes sont alertes, ont un réflexe nauséeux actif et ne présentent aucun signe de crise ou de coma imminent. En cas d’incertitude, passez à l’étape
4.Les doses suivantes d’Ipecac sont recommandées : enfants jusqu’à 1 an, 10 ml (1/3 oz) ; enfants de 1 à 12 ans, 15 ml (1/2 oz) ; adultes, 30 ml (1 oz). Faites marcher les victimes et donnez-leur de grandes quantités d’eau. Si les vomissements n’ont pas eu lieu après 15 minutes, Ipecac peut être réadministré. Continuer à marcher et à donner de l’eau aux victimes. Si le vomissement ne s’est pas produit dans les 15 minutes suivant la deuxième administration d’Ipecac, administrez du charbon activé.
4. Le charbon activé peut être administré si les victimes sont conscientes et alertes. Utiliser 15 à 30 g (1/2 à 1 oz) pour les enfants, 50 à 100 g (1-3/4 à 3-1/2 oz) pour les adultes, avec 125 à 250 ml (1/2 à 1 tasse) d’eau.
5. Favorisez l’excrétion en administrant un cathartique salin ou du sorbitol aux victimes conscientes et alertes. Les enfants ont besoin de 15 à 30 g (1/2 à 1 oz) de cathartique ; 50 à 100 g (1-3/4 à 3-1/2 oz) sont recommandés pour les adultes.
6. Se rendre en urgence dans un établissement de soins de santé. (EPA, 1998)