INFORMATIONS IMPORTANTES SUR LA SÉCURITÉ

Mises en garde et précautions

Myélosuppression sévère : LONSURF a provoqué une myélosuppression grave et potentiellement mortelle (grade 3-4) consistant en une neutropénie (38 %), une anémie (18 %), une thrombocytopénie (5 %) et une neutropénie fébrile (3 %). Deux patients (0,2 %) sont décédés en raison d’une infection neutropénique. Au total, 12 % des patients traités par LONSURF ont reçu des facteurs de stimulation des colonies de granulocytes. Effectuer une numération sanguine complète avant et au jour 15 de chaque cycle de LONSURF et plus fréquemment si cela est cliniquement indiqué. Interrompre LONSURF en cas de neutropénie fébrile, de numération absolue des neutrophiles inférieure à 500/mm3 ou de plaquettes inférieures à 50 000/mm3. Après rétablissement, reprendre LONSURF à une dose réduite comme indiqué cliniquement.

Toxicité embryo-fœtale : LONSURF peut causer des dommages au fœtus lorsqu’il est administré à une femme enceinte. Aviser les femmes enceintes du risque potentiel pour le fœtus. Conseiller aux femmes en âge de procréer d’utiliser une contraception efficace pendant le traitement et pendant au moins 6 mois après la dernière dose.

Utilisation dans des populations particulières

Lactation : On ne sait pas si LONSURF ou ses métabolites sont présents dans le lait maternel. Il n’existe pas de données permettant d’évaluer les effets de LONSURF ou de ses métabolites sur le nourrisson allaité ou les effets sur la production de lait. En raison du risque de réactions indésirables graves chez les nourrissons allaités, conseiller aux femmes de ne pas allaiter pendant le traitement par LONSURF et pendant 1 jour après la dernière dose.

Contraception masculine : En raison du potentiel de génotoxicité, conseiller aux hommes ayant des partenaires féminines en âge de procréer d’utiliser des préservatifs pendant le traitement par LONSURF et pendant au moins 3 mois après la dernière dose.

Utilisation gériatrique : Les patients âgés de 65 ans ou plus ayant reçu LONSURF ont présenté une incidence plus élevée des éléments suivants par rapport aux patients âgés de moins de 65 ans : neutropénie de grade 3 ou 4 (46 % contre 32 %), anémie de grade 3 (22 % contre 16 %) et thrombocytopénie de grade 3 ou 4 (7 % contre 4 %).

Insuffisance hépatique : Ne pas initier LONSURF chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (bilirubine totale supérieure à 1,5 fois la limite supérieure de la normale et toute AST). Les patients atteints d’insuffisance hépatique sévère (bilirubine totale supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale et toute forme d’ASAT) n’ont pas été étudiés. Aucun ajustement de la dose initiale de LONSURF n’est recommandé pour les patients présentant une insuffisance hépatique légère.

Insuffisance rénale : Aucun ajustement de la dose initiale de LONSURF n’est recommandé chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée (CLcr de 30 à 89 ml/min). Réduire la dose initiale de LONSURF pour les patients présentant une insuffisance rénale sévère (CLcr de 15 à 29 ml/min) à la posologie recommandée de 20 mg/m2.

REACTIONS INDÉSIRABLES

Réactions indésirables au médicament les plus fréquentes chez les patients traités par LONSURF (≥5%) : Les effets indésirables les plus fréquents chez les patients traités par LONSURF par rapport aux patients traités par placebo atteints de mCRC, respectivement, étaient l’asthénie/fatigue (52% vs 35%), les nausées (48% vs 24%), la diminution de l’appétit (39% vs 29%), diarrhée (32% vs 12%), vomissements (28% vs 14%), infections (27% vs 16%), douleurs abdominales (21% vs 18%), pyrexie (19% vs 14%), stomatite (8% vs 6%), dysgueusie (7% vs 2%) et alopécie (7% vs 1%). Dans les cas de cancer gastrique métastatique ou de la jonction gastro-œsophagienne (GEJ), les effets indésirables les plus fréquents du médicament étaient, respectivement, les nausées (37% vs 32%), la diminution de l’appétit (34% vs 31%), les vomissements (25% vs 20%), les infections (23% vs 16%) et la diarrhée (23% vs 14%).

Des embolies pulmonaires sont survenues plus fréquemment chez les patients traités par LONSURF par rapport au placebo : dans le CCRm (2% vs 0%) et dans le cancer gastrique métastatique et GEJ (3% vs 2%).

Des pneumopathies interstitielles (0,2%), y compris des décès, ont été rapportées dans des études cliniques et des contextes de pratique clinique en Asie.

Anomalies des tests de laboratoire chez les patients traités par LONSURF : Les anomalies des tests de laboratoire les plus fréquentes chez les patients traités par LONSURF par rapport aux patients traités par placebo atteints de CCRm, respectivement, étaient l’anémie (77% contre 33%), la neutropénie (67% contre 1%) et la thrombocytopénie (42% contre 8%). En cas de cancer gastrique métastatique ou de GEJ, les anomalies du test étaient respectivement une neutropénie (66% vs 4%), une anémie (63% vs 38%) et une thrombocytopénie (34% vs 9%).

Veuillez consulter les informations de prescription complètes.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.