« Octarine » est un nom de couleur inventé par Terry Pratchett dans ses romans Discworld. L’octarine serait la couleur de la magie, car elle apparaît dans le crépitement et le chatoiement de la lumière. Le mot fait référence à la « huitième couleur », dans un spectre composé de noir, bleu, vert, jaune, violet, orange et rouge. L’Octarine a été comparée à un violet vert-jaune fluorescent, une combinaison impossible à percevoir avec des yeux humains normaux. Imaginez, si vous le pouvez, le mariage de ces deux échantillons:
L’érudit en magie Pete Carroll dit qu’il imagine que l’Octarine est « une nuance particulière de rose-violet électrique », une couleur courante dans les illusions d’optique. Qui peut voir l’octarine à l’œil nu ? Selon la légende, seuls les sorciers et les félins le peuvent. En effet, un œil ordinaire, équipé de bâtonnets et de cônes, verrait le violet vert-jaune comme du gris, du noir ou rien du tout, alors que l’œil d’un sorcier serait équipé d’octogones. Certaines personnes prétendent apercevoir l’octarine dans les plumes de paon, les éclairs, les arcs-en-ciel, les éclats de lentilles, les bulles de savon, les feux de joie et les pierres précieuses.
Il ne fait aucun doute que l’octarine est une couleur imaginaire. Mais est-il grotesque de penser que des yeux humains normaux pourraient un jour être capables de percevoir un violet vert-jaune fluorescent ? Les gens du blog Conscious Entities ont posé cette question : « Il doit y avoir une octarine, n’est-ce pas ? La simple possibilité de concevoir une autre couleur montre que le spectre n’est pas une réalité absolue. Il me semble que, de la même manière que nous pouvons toujours découvrir une toute nouvelle odeur, il y aurait toujours la possibilité d’une nouvelle couleur, si nos yeux étaient capables de développer de nouvelles réponses comme notre nez le fait probablement. Mais je n’ai même pas besoin de me fier à la concevabilité. Certains insectes peuvent voir la lumière ultraviolette, par exemple, et certains serpents peuvent voir l’infrarouge. Ils doivent attribuer à ces longueurs d’onde des couleurs que nous ne pouvons pas voir, n’est-ce pas ? »
Leur conclusion, cependant, est négative : « Regardez la façon dont le spectre forme un cercle fermé. Si nous le prolongions vers le bas, en dessous du rouge, nous devrions simplement obtenir un autre violet, plus bas. Je vous accorde que cette « bassesse » devrait être exprimée d’une manière ou d’une autre, peut-être sous forme de « chaleur ». Les couleurs du spectre visible sont différenciées en termes de chaleur, alors peut-être que le violet le plus bas semblerait nettement plus chaud que celui auquel nous sommes habitués (grande possibilité pour les décorateurs d’intérieur…). Je le répète, le spectre est une réalité. Vous pouvez l’appeler une réalité mathématique si cela vous aide, mais c’est une réalité. Si nous voyions la couleur comme nous entendons la hauteur, tout cela serait évident. Mais le fait que nous ne puissions pas voir les harmonies de couleurs ou plus d’une seule octave de couleurs signifie qu’il n’y a jamais eu de marge de manœuvre pour qu’un génie vienne produire une interprétation régularisée du spectre, de la même manière que J.S.Bach l’a fait pour la gamme musicale. »
La bibliothèque de COLOURlovers miroite avec des couleurs magiques, bien qu’à ce jour il n’y ait pas de couleur nommée « octarine ». Certaines couleurs magiques incluent :
Cover 
par Perla.
A propos de l’auteur invité, Craig Conley
Site web:http://www.OneLetterWords.com
Craig est un érudit indépendant et l’auteur de dizaines de livres étranges et inhabituels, dont un guide de terrain pour licornes et un dictionnaire de mots magiques. Il aime aussi les couleurs : Prof. Oddfellow
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