Il est l’auteur du livre Unjust (2019) : La justice sociale et le démantèlement de l’Amérique. Publié par les éditions Gateway, une marque de Regnery Publishing. Le critique Warren Blumenfeld a considéré que le livre faisait l’éloge des mouvements de justice sociale américains plus anciens qui remettaient en cause les hiérarchies fondées sur la race et le sexe et tentaient de remédier aux inégalités sociétales liées aux préjugés envers certains groupes ethniques et aux déplacements économiques de la révolution industrielle, tout en omettant de reconnaître à quel point l’Amérique contemporaine « privilégie et subordonne les individus en fonction principalement de leurs identités sociales. » Jonah Goldberg a qualifié Unjust de « vif, perspicace et passionné ».

Alternativement, le livre a été critiqué par plusieurs leaders éminents des droits civiques, notamment Tiffany Cross, cofondatrice et rédactrice en chef de The Beat DC, qui, lors d’une apparition dans Morning Joe à côté de Rothman, a estimé que sa thèse était « myope », allant plus loin en déclarant : « Beaucoup de gens ne sont pas maîtres de leur propre destin…. Je pense que c’est une philosophie exacte. Avec tout le respect que je vous dois, je pense que votre vision des choses est un peu « myope » et basée uniquement sur votre expérience, et qu’elle n’élargit pas le débat intellectuel à des personnes qui n’ont pas eu votre histoire ». Elle a reconnu que de nombreux Blancs vivaient dans la pauvreté, mais Mme Cross a fait valoir que leur expérience était encore différente de celle des personnes pauvres de couleur – et elle a déclaré que Rothman ignorait ces réalités. « Je pense que les raisons pour lesquelles ils sont socialement et économiquement désavantagés sont très différentes des raisons pour lesquelles certaines communautés de couleur sont désavantagées, et je pense qu’il est vraiment dangereux de regarder l’état actuel de ce pays sans le regarder dans le contexte des systèmes historiques qui ont mis ces gens dans cette position. » Et de terminer en soulignant que « Vous appelez cela de la victimisation, mais j’appelle cela la réalité pour beaucoup de gens. »

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