Qu’est-ce qu’un MIBG Scan ?
Définition :
Le MIBG est un examen de scintigraphie nucléaire qui utilise un matériau radioactif injecté (radio-isotope) et un scanner spécial pour localiser ou confirmer la présence de phéochromocytome et de neuroblastome, qui sont des tumeurs de types spécifiques de tissus nerveux.
Noms alternatifs : Imagerie médullaire surrénalienne
Comment se déroule l’examen :
Un radio-isotope (MIBG, iode-131-méta-iodobenzylguanidine) est injecté dans une veine. Plus tard dans la journée (ou le lendemain), vous vous allongez sur une table qui est placée sous le bras du scanner. L’abdomen est scanné. On peut vous demander de revenir pour des scans répétés pendant 1 à 3 jours. Chaque scanner dure 1 à 2 heures.
Après l’injection du radio-isotope, on vous donne une solution d’iode de Lugol pour bloquer l’absorption dans la thyroïde. Le rayonnement de ce radio-isotope étant assez élevé par rapport à la plupart des autres radio-isotopes, certaines précautions peuvent être nécessaires pendant quelques jours après l’examen. Le personnel de médecine nucléaire donnera des instructions sur les précautions spécifiques, qui peuvent inclure le fait de tirer la chasse d’eau deux fois après chaque utilisation (pour diluer les matières radioactives excrétées dans l’urine) ou d’autres précautions.
Comment se préparer au test :
La solution iodée de Lugol peut être administrée avant le test ainsi qu’après l’administration du radio-isotope.
Vous devez signer un formulaire de consentement éclairé.
Une blouse d’hôpital est généralement portée pendant le scanner, bien que des vêtements amples puissent être autorisés. Retirez les bijoux ou les objets métalliques avant chaque scanner.
Comment vous sentirez l’examen :
Il y a une piqûre d’aiguille vive lorsque le matériel est injecté. Le radio-isotope n’est pas ressenti par le corps, et le scanner ne provoque aucune sensation, mais la table peut être froide ou dure. Vous devez rester immobile pendant le scanner.
Pourquoi l’examen est réalisé :
Pour confirmer la présence d’un phéochromocytome ou d’un neuroblastome.
Valeurs normales :
Les valeurs normales indiquent des zones de captation accrue du radio-isotope.
Ce que signifient des résultats anormaux :
Le plus souvent, ce test est utilisé pour localiser un phéochromocytome. Il peut être très utile pour détecter des tumeurs multiples ou des tumeurs situées en dehors des tissus surrénaliens.
Les conditions supplémentaires dans lesquelles le test peut être effectué comprennent la néoplasie endocrinienne multiple (MEN) II
Quels sont les risques :
Les risques sont à peu près les mêmes que pour les rayons X (radiation) et pour les piqûres d’aiguille.
Il y a une certaine exposition à la radiation du radio-isotope. Le radio-isotope contient de l’iode, donc des précautions telles que l’administration de solution de Lugol empêcheront une absorption excessive par la thyroïde. Il y a une exposition significative de la glande surrénale aux radiations.
Ce test ne doit PAS être effectué sur les femmes enceintes en raison du danger que représentent les radiations pour le fœtus.
Chaque fois que le corps est pénétré (comme avec une aiguille), il y a un risque d’infection. L’injection dans une veine comporte également un léger risque de saignement. Le risque n’est pas plus grand pour ce scanner que pour une injection intraveineuse de quelque nature que ce soit.
Considérations particulières :
Le radio-isotope est coûteux et peut ne pas être disponible dans tous les établissements médicaux. La personne doit être en mesure de revenir pour des images différées dans un délai de 1 à 3 jours.