Selon le critique spécialisé, sur scène Laritza Bacallao ressemble à un volcan en éruption. Pourtant, loin de lui, se trouve une jeune femme simple et joviale éloignée de l’image traditionnelle des grandes divas.

Et c’est que la chanteuse avec seulement 33 ans d’âge et 22 de carrière est devenue l’une des figures musicales les plus respectées à Cuba. Son excellente voix, son interprétation juste, son magnifique répertoire et son goût infini pour ce qu’elle fait font de cette jeune diva cubaine une révélation de la musique dans le monde entier.

Les débuts d’une chanteuse

« Tel père, tel fils », pourrait-on dire de cette femme talentueuse. Elle reconnaît sans ambages que son aventure musicale a commencé sans presque aucune idée de ce qu’elle faisait et combien elle est fière de porter les gènes de son père et de son grand-père. Et c’est qu’Ernesto Bacallao et Felo Bacallao ont été deux des plus grands chanteurs du légendaire Orquesta Aragón. Née à La Havane, Laritza dit que la musique l’a accompagnée depuis qu’elle était dans le ventre de sa mère.

Sa vie était aussi normale que celle de n’importe quel enfant, seulement que la plupart du temps elle se consacre à l’étude. Elle a toujours travaillé très dur et a commencé à chanter à un très jeune âge. Pour elle, ce fut une expérience inoubliable quand, à l’âge de 8 ans, elle est apparue sur la station de radio Radio Progreso avec les orchestres Sensación y Aragón.

Ce sont quelques-unes des impressions de la chanteuse sur ses premiers pas dans cette course difficile. Même lorsqu’elle avait, enfant, le rêve de devenir danseuse, elle a fini par devenir chanteuse. Elle est diplômée du niveau élémentaire de direction chorale et du niveau moyen de pianiste accompagnateur.

Laritza Bacallao, la jeune diva pour Cuba et le monde

Les médias la considèrent comme l’artiste la plus remarquable de la musique traditionnelle et contemporaine à Cuba. Ovacionada par divers publics, elle surprend à tous par sa voix puissante et bien timbrée chargée d’inflexions et de modulations, qui rappellent aux divas les plus exaltées diplômées de l’école nord-américaine.

On a même voulu la nommer comme la Rihanna de Cuba. Mais elle affirme que, « bien qu’elle aimerait partager la scène avec cette célèbre chanteuse, elle ne se considère que comme la Laritza de Cuba. Il ne lui en faut pas plus. « 

Il a eu l’occasion de participer à plusieurs éditions du « Festival Boleros de Oro » et est intervenu dans les hommages au célèbre chanteur cubain Benny Moré. En 2012 et 2013, il a remporté le prix de la popularité « Entre toi et moi » et le prix Lucas 2014 dans la catégorie de la meilleure vidéo, pour la vidéo « Que suenen los tambores ».

A l’international, elle a été la seule nominée cubaine aux Youth Awards de la chaîne Univision aux États-Unis et la première à participer aux Bemai Awards. Il a également effectué une tournée au Japon, au Venezuela, en Allemagne et en Italie.

Discographie

– 1997 : L’Orchestre d’Aragon présente la Petite Princesse du Cha Cha Chá.

– 2001 : Si tu ne sais pas, ne t’implique pas, Hommage à Elena Burke et Ahora.

– 2003 : Calle 66.

– 2013 : Let the drums sound.

Projets futurs

Laritza Bacallao a l’intention de continuer à chanter et aimerait partager la scène avec Pablo Milanés, Olga Tañón, Marc Anthony ou Barbra Streisand. Et il s’est proposé de transmettre beaucoup d’optimisme à travers la musique. C’est comme s’il disait à tout le monde d’avoir le moral, d’être heureux d’être en vie et de sortir et de vivre. Et le plus grand défi qui nous attend est de rester dans la préférence du public.

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