Né dans la liberté à Philadelphie, PA. À 14 ans, il s’engage dans la toute jeune marine américaine et travaille comme poudrier sur le navire de Stephen Decatur, le Royal Louis. Lors de son premier voyage, Forten est resté à son poste de combat pendant une rencontre sanglante avec un navire de guerre britannique. Lors du voyage suivant, en octobre 1781, il a été capturé et emprisonné sur le célèbre navire-prison britannique, le HMS Jersey, à Brooklyn pendant sept mois. Un capitaine britannique lui a offert un emploi et un endroit pour vivre en Angleterre, mais Forten a refusé d’être un traître à l’Amérique. Il a ensuite aidé à défendre Philadelphie pendant la guerre de 1812.
Après la Révolution américaine, Forten est devenu un important homme d’affaires et un leader du mouvement abolitionniste. Il a acheté une entreprise de voilerie et a embauché des employés noirs et blancs pour montrer aux habitants de Philadelphie que les personnes de toutes les races pouvaient et devaient coexister pacifiquement. Forten dirige son entreprise avec une telle habileté qu’il devient rapidement l’un des hommes les plus riches de Philadelphie. Il était l’un des chefs de file de l’effort visant à protéger Philadelphie des Britanniques pendant la guerre de 1812.
Alors que les suprémacistes blancs se battaient contre l’abolitionnisme au début des années 1800, Forten est devenu une voix importante et une figure puissante dans la bataille en cours pour l’égalité raciale et la justice. Il a financé le journal abolitionniste de William Lloyd Garrison, The Liberator, et l’a sauvé de la ruine.
Forten et Paul Cuffee ont discuté de l’idée d’aider les Afro-Américains à retourner sur le continent africain pour échapper aux horreurs de l’esclavage et aux attitudes racistes des suprémacistes blancs. Mais l’écrasante majorité des Afro-Américains du début des années 1800 rejetait fermement les tentatives de les envoyer en Afrique. Ils étaient Américains ; ils voulaient (et méritaient !) les libertés et l’égalité de traitement promises dans la Déclaration d’indépendance.
La femme et les filles de Forten, Margretta, Harriet et Sarah, étaient toutes extrêmement actives dans le mouvement pour l’abolition et les droits des femmes et le chemin de fer clandestin. James Forten est mort à l’âge de 75 ans, l’un des plus grands Américains de notre histoire.
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