Un facteur commun reliant de nombreux panthéons mythologiques est la présence d’un dieu du ciel en chef. Il y a beaucoup de tels dieux dans le panthéon maya, mais l’un des plus célèbres est le dieu Itzamna. Endossant de nombreux rôles différents dans la religion maya, il est un dieu profondément lié non seulement aux actes de création, mais aussi à la connaissance et à la guérison.
Description
Comme beaucoup de dieux du panthéon maya, Itzamna a de multiples aspects différents. Lorsqu’il se présente comme un humain, il le fait sous la forme d’un vieil homme avec un grand nez, des yeux carrés et généralement sans dents. Il est généralement considéré comme ayant un comportement agréable qui démentait son statut de l’un des principaux dieux du panthéon maya.
Une autre forme importante d’Itzamna est celle de l’Oiseau du Ciel. C’est un grand oiseau qui porte sur ses ailes les mots pour le jour et la nuit et qui a une tête comme un faucon. Cet oiseau a souvent un serpent à deux têtes dans sa bouche.
Une autre de ses formes est celle d’un caïman à deux têtes. Sous cette forme, il représente la dualité de l’univers telle que conceptualisée par les Mayas. Sa dernière forme est celle qu’il prend dans le monde souterrain – celle d’un crocodile squelettique.
En plus de ses représentations mythiques, il était également représenté dans la religion maya par un prêtre qui portait une coiffe à l’effigie de la divinité oiseau sacré. Cela était censé être non seulement une représentation de lui, mais une version cérémoniale donnant sa bénédiction à un chef maya.
Symboles
Itzamna était largement considéré comme une divinité créatrice – parfois la divinité créatrice principale du panthéon maya, et parfois le fils du dieu créateur principal. En tant que tel, il était représenté de plusieurs façons différentes, dont certaines relèvent des plus grands auspices des divinités créatrices générales mayas.
Certaine des imageries d’Itzamna les plus courantes sont liées à ses formes. Le caïman et l’oiseau sacré sont tous deux considérés comme des visages de la divinité, tout comme certains serpents à deux têtes. De même, la coiffe de la divinité oiseau est considérée comme une partie importante de son iconographie.
En dehors de ses formes animales, on trouve plusieurs autres images. L’image d’un dieu primaire assis en face des dieux inférieurs est généralement associée à Itzamna, tout comme le hiéroglyphe classique maya pour un dirigeant.
Il est tout à fait possible que le Soleil soit également un symbole lié à Itzamna, bien qu’il y ait un certain désaccord entre les chercheurs pour savoir si la divinité du Soleil Kinich Ahau est juste une autre itération d’Itzamna ou si c’est un dieu entièrement différent. S’il a le portefeuille de l’autre dieu, on peut et doit considérer l’imagerie basée sur le soleil comme symbolique de lui.
Pouvoirs & Capacités
En tant que divinité créatrice primaire, Itzamna a un certain nombre de pouvoirs et de capacités différents. Dans les légendes dans lesquelles il est considéré comme le créateur primaire, il a le pouvoir sur la terre, le monde souterrain et le ciel. Il peut ou non avoir également eu certains pouvoirs sur la division du fonctionnement des différents aspects de la terre.
Il est souvent considéré comme ayant des pouvoirs importants en matière de médecine. On le considère généralement comme l’inventeur de la médecine, ou du moins comme la divinité qui a apporté les médicaments au peuple. Il est le dieu le plus étroitement associé à la fois à la science et à l’écriture, mais c’est aussi un dieu qui a des associations claires avec la maladie.
Important, Itzamna a aussi un certain lien avec les arbres du monde maya. Son rôle précis n’est pas clair, mais il est généralement représenté dans son aspect d’oiseau comme étant une créature qui habite soit sur ou dans ces arbres mondiaux sacrés.
Famille
Comme tant d’autres dieux mayas, la relation précise d’Itzamna avec les autres dieux est très difficile à déterminer. Certaines des divinités évoquées ci-dessous peuvent être des versions alternatives de lui, de ses enfants, ou même de ses parents. Ce que l’on sait, cependant, c’est qu’il est étroitement lié à eux d’une manière ou d’une autre.
Dans certains contes, il est marié à l’aspect âgé de Ix Chel. Dans ces récits, il est le père de treize fils différents, dont deux sont responsables de la création de la terre et des humains. Les onze autres fils disparaissent généralement du mythe assez rapidement après leurs introductions.
Dans d’autres histoires, il est le père de Bacab, une divinité importante liée soit au ciel, soit à la structure du monde – ou, dans certains cas, quatre divinités différentes qui sont responsables de la tenue du ciel.
Hachakyum peut être un fils, un successeur ou une itération d’Itzamna. Hunab Ku est, au moins dans certaines versions du mythe maya, soit le père, soit le prédécesseur immédiat d’Itzamna.
Culte
Le rôle d’Itzamna en tant que divinité responsable de l’écriture et du calendrier l’a conduit à être un personnage assez important dans le calendrier maya. Il existe deux mois distincts avec des cérémonies spéciales qui lui sont liées – l’un lié à l’écriture et l’autre à la médecine. Dans le cycle des années mayas, l’une de ces années est également censée relever directement de lui.
La divinité créatrice joue également un rôle particulier lors du couronnement des souverains mayas, les prêtres portant sa coiffe rituelle conférant au roi la coiffe officielle de la royauté. Ce rituel est symbolique non seulement d’un lien entre la prêtrise et le dirigeant, mais aussi d’un lien direct entre Itzamna et le dirigeant.
Faits sur Itzamna
- Itzamna est l’une des principales divinités créatrices du panthéon maya.
- Il est responsable de l’enseignement aux humains de la science, du calendrier, de l’écriture et de la médecine.
- Il prend fréquemment la forme d’un vieil homme agréable, d’un reptile à deux têtes ou d’un oiseau sacré.
- Itzamna est associé à plusieurs autres divinités du ciel méso-américaines, dont Kukulcan.
- Il est fréquemment associé à son épouse Ix Chel et à la divinité créatrice Hunab Ku, ainsi qu’aux Bacabs.