Approuvés:Dolutegravir (DTG) !(image)./resources/AIDSinfo.gif !,Elvitegravir (EVG) !(image)./resources/AIDSinfo.gif!

Mécanisme d’inhibition

L’intégrase du VIH est devenue une cible médicamenteuse émergente. Après la transcription inverse, la protéine intégrase s’assemble avec l’ADN viral pour former un complexe stable, appelé complexe de pré-intégration (PIC), et entre dans le noyau de l’hôte. Là, l’intégrase assure l’intégration de l’ADN complémentaire (ADNc) dans le génome de l’hôte selon un processus en deux étapes. Tout d’abord, deux nucléotides sont excisés des extrémités 3′ de l’ADN viral. Ensuite, l’insertion covalente de l’ADN viral du VIH au chromosome de l’hôte se produit. Le raltégravir, inhibiteur de l’intégrase, interagit avec les métaux divalents dans le site actif de l’intégrase du VIH-1. Cette interaction inhibe l’insertion de l’ADN viral dans le chromosome hôte (processus de transfert de brin). L’elvitégravir est également un inhibiteur spécifique de l’étape de transfert de brin de l’intégration du VIH. Le dolutégravir (DTG) est le seul INSTI de deuxième génération ayant reçu l’approbation de la FDA en 2013.

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Effets secondaires et métabolisme

Les effets secondaires les plus fréquents des inhibiteurs d’intégrase sont des événements gastro-intestinaux, notamment des nausées/vomissements ou des diarrhées ainsi que des céphalées, des effets sur le système nerveux et des effets neuropsychiatriques

Tolérance des inhibiteurs d’intégrase du VIH
Frederick J. Lee, Andrew Carr
Curr Opin HIV AIDS Septembre 2012 ; 7 : 422?428

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